Titre
La pickpockette / Sophie Laroche ; illustrations de Marie Olé.
Description matérielle
199 p. : ill. ; 21 cm.
ISBN
9782896622726 (br.) :
Notes
Qui dit enfant du divorce dit obligation de partager son temps entre ses parents pendant le temps des Fêtes. Si elle a le coeur un peu gros de passer le réveillon sans son petit frère, Camille est néanmoins très heureuse de passer les vacances dans la maison centenaire de ses grands-parents paternels, qui résident au bord de la mer. La fillette y emmène le superbe stylo plume que sa mère vient tout juste de lui offrir. Un stylo qui est tout à fait à la hauteur de son désir de devenir écrivaine! Mais voilà qu'elle l'égare, probablement lors d'une balade à la plage. À la fois triste et apeurée à l'idée d'avouer cette perte à sa mère, Camille sent le soulagement l'envahir lorsqu'elle repère un stylo identique au sien dans la vitrine d'une librairie. Il suffit de le remplacer, ni vu, ni connu, en grappillant des pièces dans le portefeuille de sa mamie, de sa tante, de son père et de sa grande soeur! Bien que rongée par la culpabilité, la fillette s'en tient à son plan et rentre chez elle en s'efforçant d'effacer son crime de sa mémoire et en le justifiant tout bas par mille et une excuses bidon. Or, même si sa mauvaise conscience est lourde à porter au quotidien, l'héroïne laisse bientôt de côté ses remords pour dérober une gomme à effacer et un crayon à ses deux meilleures amies. Réussira-t-elle à quitter cette mauvaise pente sur laquelle elle s'est engagée? [SDM]
 
Une narration dynamique empruntant la forme du journal intime d'une attachante fillette qui ne manque pas de verve, qui rêve d'être écrivaine et qui égaie son récit des listes dont elle est friande. Fraîcheur et humour pimentent ainsi la trame qui évite habilement les écueils d'un discours moralisateur en démontrant qu'un crime en attire souvent un autre et en dépeignant avec justesse, réalisme et sensibilité les deux petites voix qui s'affrontent dans la tête de l'héroïne, qui est au final démasquée et contrainte de téléphoner à toutes les personnes qu'elle a volées pour se dénoncer et demander pardon. Ceci tandis qu'une discussion avec sa maman lui permet de réaliser que le fait d'avouer la perte de son crayon au tout début lui aurait évité des tonnes d'ennuis et que la tristesse qu'elle voulait éviter à sa mère a été décuplée par son crime. Des lavis graciles, expressifs et un brin caricaturaux ponctuent le texte en ajoutant à la tonicité de l'ensemble. [SDM]
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