Installé dans son cadre, le cheval blanc de Géricault s'ennuie, il veut gagner sa liberté. À la fermeture du musée, il s'évade. D'autres sujets peints lui recommandent de demeurer raisonnable et de regagner sa place. Il continue sa promenade, au trot ou au galop, et rencontre un chevalier fantôme sur son destrier, une chatte déesse d'Égypte et un cheval noir qui traverse les cloisons du musée. Le cheval de Géricault veut y arriver aussi. Or, en se cognant la tête, momentanément, il rejoint un autre monde où, dans le ciel étoilé, il fait connaissance avec des figures mythologiques. À son réveil, il cherche une porte afin de trouver une réponse. Il y trouvera le sentiment d'être unique et de briller, comme une étoile dans le ciel. [SDM]

L'album propose une découverte du Louvre assez surréaliste et intuitive. La promenade au musée est à tout instant magique, le cheval blanc se mêle à la mythologie des grandes civilisations. Dans cette apparente rencontre avec le sacré dans l'art, il y a toutefois une lacune au niveau du texte, qui n'est pas tout à fait à la hauteur de l'ambition de ce que l'illustration nous fait découvrir. Ce léger déséquilibre n'est toutefois pas dramatique. Des peintures à l'acrylique nous permettent de prendre connaissance de plusieurs oeuvres, dont la liste se trouve en fin d'ouvrage. Quelques pages documentaires sur Géricault et le cheval dans l'art concluent la bande dessinée. [SDM]