Titre
Métro Baker Street / Nancy Springer ; traduit de l'anglais par Rose-Marie Vassallo.
Description matérielle
209 p. ; 18 cm.
ISBN
9782092543191
Notes
Réédition. Londres, juillet 1889. Voilà près d'un an maintenant qu'Enola Holmes échappe à la vigilance de ses frères aînés grâce à ses savants déguisements ainsi qu'à la couverture que lui offre l'agence de détectives qu'elle a fondée en tant qu'assistante du fictif Dr Lagostin. La jeune femme voit ici débouler dans ses bureaux le duc Del Campo, qui réclame son aide afin de retrouver la trace de son épouse, lady Blanchefleur. Cette dernière s'est littéralement volatilisée sous les yeux de ses trois demoiselles d'honneur, qui ne l'ont plus revue après qu'elle ait aidé une vieille dame à descendre les escaliers menant au métro de Baker Street. Or, cette disparition n'est pas la seule énigme à laquelle Enola est ici confrontée. Sa route recroise en effet celle de son frère Sherlock, qui lui apprend qu'il a reçu un paquet de leur mère. Un paquet renfermant une scytale (une missive codée) qu'elle est la seule à pouvoir déchiffrer. La résolution de ces énigmes vaudra-t-elle enfin à Enola la reconnaissance de ses deux frères aînés, elle qui a largement prouvé qu'elle peut mener sa vie de manière intelligente et autonome? [SDM]
 
C'est avec un plaisir renouvelé que l'on retrouve cette jeune héroïne attachante, qui gagne en maturité et dont on apprécie la fougue, les idéaux, l'esprit aventurier et l'intelligence digne de celle du héros de Conan Doyle. Rédigée avec une élégante simplicité, cette nouvelle intrigue, entraînante et ficelée avec soin, recrée une fois encore avec moult détails l'ambiance, les moeurs et les conditions sociales de l'Angleterre de la fin de l'ère victorienne. Une Angleterre dont on découvre depuis les premières loges la haute société et ses travers, les règles d'étiquette et les rudes conditions féminines. Une lecture alerte, à la fois divertissante et enrichissante, qui mêle habilement suspense, psychologie et histoire. Et si ce tome s'annonce comme le dernier de la série, l'auteure se laisse néanmoins une porte ouverte à de nouvelles aventures, le roman se terminant sur ces mots de Sherlock: "En toute franchise, il me tarde de voir ce que vous pouvez bien nous réserver pour la suite" (p. [210]). Gageons que les jeunes lectrices partagent ses sentiments! [SDM]
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