Titre
Samuel : 360° / Chloé Varin ; d'après une idée de Michel Brûlé.
Description matérielle
326 p. ; 21 cm.
ISBN
9782895494553 (br.) :
Notes
Glossaire.
 
Annabelle a réussi à intégrer la petite bande de planchistes présidée par Sam. Alors que ce dernier se remet lentement de sa bagarre avec la brute à Landry, qui lui a laissé une côte cassée, les adolescents espèrent bien réussir à se tailler une place parmi l'équipe qui représentera l'école des Cascades dans le cadre de la compétition "Planches d'enfer". Annabelle est pour sa part décidée à se qualifier dans la première épreuve, celle de "slopestyle", qui approche à grands pas. Or, des tensions surgissent dans le groupe lorsque Sam réalise non seulement qu'il en pince pour la nouvelle venue, mais qu'il a de sérieux rivaux: non seulement Landry, qui tente de rallier Annabelle à sa bande, mais également Loïc, son meilleur ami... [SDM]
 
Second opus d'une chronique adolescente vivante, mais sans grand suspense et un peu complaisante, qui se contente de mettre en scène le quotidien plutôt convenu d'une bande de planchistes et de mordus de sports extrêmes qu'un narrateur externe donne à suivre en alternance. Les épisodes sportifs succèdent ainsi aux tranches de vie scolaires et familiales abondamment pimentées de querelles et de vannes assassines poussées entre amis... ou ennemis. Si le texte est porté par un ton plutôt juste et que le langage coloré colle à celui des ados, les personnages sont un peu caricaturaux et n'échappent malheureusement pas aux stéréotypes habituels (la nunuche de service, l'enseignante super canon (et son antagoniste super méchante), le caïd, etc.). La façon systématique qu'a l'auteure de conclure les phrases de Fabrice avec la particule "-eu" (Ex. Je garde mon autographe pour mes futures admiratrices-eu" (p. 37)) et de multiplier les métaphores un peu crades ("dire dire à une fille un peu rebelle qu'on s'ennuie de l'école équivaut certainement à lui avouer qu'on élève une colonie de crottes de nez dans le grenier!" (p. 72)) est par ailleurs lassante. La chimie qui se tisse entre Annabelle et la petite bande de garçons est néanmoins lumineuse et contribue à dresser un portrait réaliste et positif (si ce n'est l'épisode d'école buissonnière) de ces sportifs un peu marginaux qui sont sous-représentés dans la littérature de jeunesse. Le "Jargon du planchiste" inséré à la fin de l'ouvrage sera d'ailleurs très utile aux non-initiés puisqu'il éclaire les termes techniques et les petits anglicismes qui émaillent le texte. Une série au ton populaire qui parlera aux adolescents, à compter de 11 ans! [SDM]
Variante du titre
Samuel : trois cent soixante degrés
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