Zoélie l'allumette, vol. 7 : le protecteur de fantômes / Marie Potvin ; illustratrice, Bach illustrations.

Potvin, Marie, 1971-
Titre
Zoélie l'allumette, vol. 7 : le protecteur de fantômes / Marie Potvin ; illustratrice, Bach illustrations.
Description matérielle
286 pages : illustrations ; 21 cm.
ISBN
9782896577378 (broché)
Notes
Cléo et Baptiste ont réussi à rejoindre Zoélie dans le passé et à l'aider à s'enfuir de la maison de réforme où elle était enfermée. Alors qu'ils cheminent tous les trois vers la maison d'Ange (le portail qui leur permettra de réintégrer le présent), Zoélie apprend à Cléo qu'elle a découvert non seulement que Malvina ne l'a pas assassiné comme il le croyait, mais qu'un autre enfant a succombé en même temps que lui à une intoxication alimentaire provoquée par une bactérie qu'ils ne pouvaient combattre avec des antibiotiques au début du 20e siècle. Bouleversé, le fantôme se met en tête de découvrir l'identité de ce deuxième mort, craignant que ce ne soit la petite Célia, qui le suivait partout et qu'il appréciait énormément. Quant à Zoélie, elle aspire à tenir la promesse qu'elle a faite à son amie Gervette de revenir la libérer de l'école de réforme. Un coup du sort ne tarde d'ailleurs pas à conduire le trio sur la ferme de la fillette, où il provoque une commotion en réveillant un jeune fantôme et en tentant de découvrir la vérité sur l'origine de l'animosité qui règne entre Gervette et sa famille... [SDM]
 
Un roman fantastique de lecture facile proposant une trame aux assises faibles et redondantes au fil de laquelle la mythologie fantomatique mise en place s'étoffe au gré des besoins engendrés par les rebondissements bon enfant. Le voyage dans le passé et le fossé séparant Zoélie et Cléo sont l'occasion de susciter une petite réflexion sur l'évolution fulgurante qu'ont connue les technologies, la condition des femmes et la société en général au cours du dernier siècle. Ceci en n'occultant pas ici le manque d'éducation dont souffraient les enfants de la campagne de l'époque, alors qu'ils devaient aider à subvenir aux besoins des familles nombreuses en travaillant sur la ferme. Quelques dessins très convenus en noir et blanc jalonnent le texte aéré et abondamment dialogué, rédigé dans une police large et un interlignage aérée. Le roman est par ailleurs ponctué d'échanges télépathiques entre l'héroïne et le spectre. [SDM]
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