Titre s'insérant dans une série de courts romans, inspirés de faits réels, qui revisitent des événements parmi les plus terrifiants de l'histoire américaine par le biais des aventures de jeunes héros fictifs y ayant survécu. New York, 11 septembre 2001. Lucas Calley, 11 ans, ne vit que pour le football. Et voilà que ses parents, sur les conseils du médecin, souhaitent le voir abandonner ce sport à la suite des trois commotions cérébrales qu'il a subies au cours des deux dernières années. Révolté, le jeune garçon prend le train et débarque à Manhattan afin de prier son oncle Benny d'intercéder en sa faveur auprès de ses parents. Or, il est à peine arrivé à la caserne de pompiers où travailler son oncle qu'un avion percute l'une des tours jumelles du World Trade Center. Tandis que Benny se rend sur les lieux de la tragédie, le jeune garçon reste seul à la caserne, où il voit un autre avion s'écraser contre la seconde tour en écoutant le journal télévisé. Incapable de joindre ses parents au téléphone, il s'élance à l'extérieur dans l'espoir d'arriver à regagner le point de ralliement des pompiers, où il espère retrouver son père, qui travaille dans un autre district et qui a sûrement été rappelé en renfort. Les débris, les blessés, les voitures en feu, les gens en pleurs, les terribles nuages de poussière provoqués par l'effondrement des gratte-ciels, bref, le chaos qui règne dans la ville est encore dans sa mémoire quelques mois plus tard, lorsqu'il peut enfin reprendre le jeu sur le terrain, sous les encouragements de sa famille, qui a survécu. [SDM]

Un récit de lecture facile, qui retrace de manière plutôt sobre et factuelle les attentats du 11 septembre 2001 en faisant état du chaos qui régnait dans les rues de la ville, mais sans s'attarder aux détails. Le contexte sociopolitique et les revendications des terroristes son également totalement occultés de la trame, qui se concentre sur l'inquiétude qu'éprouve le jeune garçon pour les siens, sur l'état de choc des victimes et sur le courage dont on fait preuve les pompiers appelés en renfort. Quelques peintures réalistes en noir et blanc émaillent le récit, la reproduction d'un casque de pompier ouvre chacun des chapitres et l'ensemble se clôt sur un dossier de sept pages faisant le point la véracité des faits rapportés tout en proposant quelques informations et statistiques complémentaires. [SDM]