Pleurant la mort de son poisson rouge, Ella se questionne sur l'endroit où se retrouvent les êtres décédés. Sa maman lui répond qu'elle peut lui ménager une petite place dans son coeur, où habitent d'ailleurs tous les êtres qui lui sont chers, à commencer par elle-même et le chat de la maisonnée. Sa maman lui explique que, même lorsqu'ils sont absents physiquement, les gens qui l'aiment peuvent ainsi la supporter dans les bons et moins bons moments, que ce soit en faisant la fête lorsqu'elle est heureuse, en revêtant une armure pour l'aider à combattre une attaque de microbes, en faisant brûler un feu intérieur lorsqu'elle claque des dents, en installant des décorations festives lorsque vient Noël, en s'efforçant de la calmer dans ses instants de colère ou en pansant son coeur pour l'aider à chasser un immense chagrin. [SDM]

Une approche symbolique et métaphorique de la mort, qui tend à démontrer que les êtres physiquement disparus continuent à vivre en nous, dans un coeur aménagé comme un petit logis où ils se livrent à différentes activités en fonction des émotions vécues par leur hôte. Le texte, rédigé en lettres cursives sur des papiers peints de synthèse aux motifs ton sur ton, se décline en regard de collages naïfs, intégrés dans cadre en forme de coeur, où la maman de la fillette et le chat noir de la maison se démènent afin d'apporter leur soutien à la fillette aux prises avec différentes émotions. [SDM]