Ce titre s'insère dans une collection de premiers romans campés au centre équestre de mademoiselle Sophie, une cavalière émérite et passionnée, qui donne des cours d'équitation aux enfants tout en vivant mille et une aventures avec les six chevaux dont elle est propriétaire. Des chevaux qui ont tous une personnalité très affirmée, ce qui ne manque pas de pimenter leur quotidien de petites rivalités et de querelles qui ne l'emportent toutefois jamais sur leur sens de l'entraide et de l'amitié. Place à Zéphyr, le pur-sang fougueux et sûr de lui, Féline, la jument fière et têtue, Moustique, le shetland ambitieux et orgueilleux, Andalou, la monture préférée des enfants, Percheron, le cheval de trait sage et doux, et Lulu, l'aînée taquine et bienveillante. Dans cet opus: Andalou et Zéphyr se livrent une lutte acharnée pour séduire la jolie Féline. Après avoir révélé sa peur des souris au cours d'une nuit mouvementée, Andalou décide d'organiser une grande aventure qui lui permettra de prouver à la jument qu'il peut également faire preuve d'une grande bravoure. Le voilà donc qui décide de passer toute une nuit en solitaire dans les bois. Il ne tarde pas à réaliser qu'il n'est pas aisé de s'y nourrir et de trouver un endroit confortable pour sommeiller, d'autant plus que la forêt résonne de bruits tous plus effrayants les uns que les autres. S'il n'arrive pas à trouver le sommeil, il sauve néanmoins la face en ne rentrant au bercail qu'au matin, où tous ses amis lui font la fête. [SDM]

Vingt-et-unième tome d'une série bon enfant, dont les trames se font porteuses de petites leçons d'amitié, de courage et de prudence tout en distillant au passage de menus conseils sur les techniques d'équitation ou encore en soulignant au passage les soins que requièrent les chevaux au quotidien. Le texte de lecture facile, rédigé dans une large typographie, donne tour à tour à partager les pensées de la cavalière au grand coeur et des bêtes auxquels on prête des sentiments humains, facilitant ainsi l'identification des jeunes lecteurs. Des illustrations de synthèse évoquant le dessin animé égaient le tout, qui se clôt ici sur une gentille morale alors que Moustique se satisfait de ne pas avoir remporté la compétition, mais d'avoir gagné de belles amitiés. [SDM]