Titre
Bine, vol. 9 : tourista sous les palmiers / Daniel Brouillette.
Collection
Description matérielle
398 pages ; 21 cm.
ISBN
9782896578368 (broché)
Notes
Où l'on retrouve Bine, qui surmonte ici sa phobie de l'avion afin de s'envoler pour Varadero (Cuba) en compagnie de la jolie Maxim et du père de cette dernière. L'adolescent entend profiter de ces vacances inespérées pour convaincre sa belle de lui pardonner la trahison qu'il a commise en embrassant Lily (cf. opus précédent). Or, rien ne se passe évidemment comme prévu. Après avoir réussi à dissimuler les craintes et malaises éprouvés au fil du vol, il se retrouve dans valise et contraint de débuter son séjour avec un speedo léopard acheté à la boutique de l'hôtel, où la chambre s'avère beaucoup moins reluisante que sur les photos. Et, il est loin d'être au bout de ses peines! Alors qu'il se retrouve avec de terribles coups de soleil, sa jolie Maxim se retrouve aux prises avec une tourista virulente qui se déclare pendant une séance de plongée. De quoi obscurcir les festivités... [SDM]
 
Un roman porté par un humour corrosif souvent provocateur, qui repose sur l'insolence et la méchanceté d'un anti-héros qui ne fera pas l'unanimité parmi les lecteurs et leurs parents. Le sarcasme dont fait preuve le dénommé Bine entraîne une avalanche de remarques, de comparaisons et de jugements de valeur susceptibles d'offenser et de heurter certaines sensibilités: "on dirait un t-shirt bedaine que certaines filles enfilent pour exhiber leurs bourrelets" (p. 141); "une personne sur trois a des pneus de graisse autour de la taille. La convention annuelle des bonshommes Michelin. Comment tu peux grossir de même pis rien faire?" (p. 159); ou, à propos de sa mère: "La divorcée qui a fait l'amour une seule fois dans son existence a envie de me faire part de ses conseils de couple." (p. 17). Des digressions extrêmement peu édifiantes viennent par ailleurs ponctuer le récit, comme celle où le héros affirme avoir surpris son père "en train d'examiner, avec une lampe frontale, le derrière de [s]a mère, qui était convaincue d'avoir contracté des vers. [...] j'étais entré alors qu'elle était à quatre pattes sur le tapis de la salle de bain et que mon spéléologue, à genoux derrière, avait le nez à trois centimètres de la caverne. Après, on se demande pourquoi la merde a pogné entre eux..." (p. 242-43). Des anglicismes et expressions vulgaires ("calvince", "être sur le cul", "oui, on allait baiser comme des taureaux" (p. 114)) ponctuent également le récit où le héros vole un maillot de bain et se fait extorquer des informations personnelles par un homme qui le fait boire sur la plage avant de contacter sa mère et de lui extorquer quatre mille dollars, soi-disant pour le sortir de prison. [SDM]
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