Titre
Snow / Danielle Paige ; traduit de l'américain par Emmanuelle Pingault.
Description matérielle
374 pages ; 23 cm.
ISBN
9782745984630 (broché)
Notes
Traduction de: Stealing Snow.
 
Snow est internée à l'asile psychiatrique Whittaker, situé dans le nord de l'état de New York, depuis qu'elle a tenté de traverser un miroir avec une amie à l'âge de 5 ans. Voilà 11 ans qu'elle se trouve au milieu de patients délirants et de ceux qu'elle appelle les "Blouses blanches", mais elle demeure convaincue qu'elle n'est pas folle. Éprise de Bale, un jeune homme interné avec elle qui disparaît subitement quand un portail se forme dans sa chambre et que deux bras musclés en surgissent pour l'entraîner dans un monde inconnu, l'adolescente de 17 ans prend au sérieux les paroles d'un étrange garçon qui lui rend visite et qui lui dit qu'elle peut s'enfuir de l'hôpital et venir le rejoindre près d'un fameux "Arbre". Aux abords de celui-ci, Snow trouve elle aussi un passage vers un autre monde, plongé dans un rude hiver depuis 15 ans. Elle apprend qu'elle est en fait une princesse capable de contrôler la neige et le froid et que deux prophéties ont été émises à son endroit: soit elle utilisera son pouvoir pour renverser le tyrannique roi Lazare, qui n'est nul autre que son propre père, soit elle se ralliera à lui pour faire régner la terreur. [SDM]
 
Si la prémisse psychologique de cette série de romans se veut intéressante, l'héroïne laisse bien vite le décor d'asile psychiatrique de côté pour se plonger dans un royaume enchanté peuplé de sorcières faites d'eau, d'animaux de neige animés, de souverains cruels et surtout, de jeunes hommes dont elle s'éprend facilement. Même si elle a grandi sans aucune éducation apparente, loin de la civilisation, la narratrice semble trop bêtement se faire contrôler par les nombreux personnages qui se joignent au récit tout en demeurant plutôt passive face à ce qui lui arrive. La construction du monde enneigé, qui fait écho à ##La Reine des neiges##, se veut intéressante, mais le reste de l'intrigue demeure un peu trop vague, en s'appuyant sur une plume aride qui n'incorpore que peu de sentiment dans la trame. [SDM]
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