Défense d'entrer !, vol. 1 : réservé aux gars [bande dessinée] / scénario de Lisette Morival ; dessin et couleurs de Aurélie Guarino ; d'après le roman de Caroline Héroux (en collaboration avec Charles-Olivier Larouche).

Morival, Lisette, 1965-
Titre
Défense d'entrer !, vol. 1 : réservé aux gars [bande dessinée] / scénario de Lisette Morival ; dessin et couleurs de Aurélie Guarino ; d'après le roman de Caroline Héroux (en collaboration avec Charles-Olivier Larouche).
Description matérielle
45 pages, 6 pages de planches non numérotées : principalement des illustrations en couleur ; 30 cm.
ISBN
9782925004011 (relié)
Notes
"En cadeau, un accroche-porte exclusif Défense d'entrer!"--Page 4 de la couverture.
 
Adaptation en bande dessinée du roman éponyme. Confiné dans sa chambre pour avoir déposé une grenouille morte sur le lit de sa soeur aînée, Charles-Olivier (dit Lolo) en profite pour se défouler en écrivant sa révolte et l'injustice dont il est victime dans son carnet secret (pas un journal intime, hein, ce qui serait "full looser"!). L'expérience s'avère contre toute attente plutôt agréable et, au fil des semaines, le héros de onze ans prend plaisir à reprendre sa plume afin de tout raconter de sa vie scolaire et familiale: sa soeur aînée qui lui tape sur les nerfs (et les coups pendables qu'il lui joue), les différents avec sa mère (qui a des yeux tout le tour de la tête et qui est forcément un peu sorcière), sa révolte contre les adultes qui ont tous les droits, les fêtes, la fondation du club des trois mousquetaires (inspirée par la lecture du même nom), ses efforts surhumains destinés à lui éviter les cours d'été, les gestes inattendus qui lui rendent ses soeurs attachantes, son attirance pour la belle Justine ou encore les liens d'amitié qu'il tisse avec William, un garçon un peu enrobé qui est victime d'intimidation. [SDM]
 
Une adaptation fidèle et dynamique de cette chronique enfantine relatant les aléas du quotidien sans gravité d'un préadolescent auquel les jeunes lecteurs n'auront aucun mal à s'identifier. La narration, très près de l'oralité, respire en effet le vécu (écarts langagiers inclus): ce qui n'a rien de surprenant puisqu'elle découle d'une collaboration entre l'auteure et son fils. Les planches traditionnelles sont entrecoupées de quelques extraits du carnet tenu par le héros, qui sont présentés sur des imitations de feuilles quadrillées que viennent rehausser des mots raturés, dessins vigoureusement gribouillés au stylo rouge et onomatopées. Un graphisme vif et expressif, mis en couleur dans une palette lumineuse et chaleureuse, met en scène le corps de l'histoire en campant les protagonistes aux expressions parfois un peu caricaturales dans des décors assez bien garnis. L'ensemble est par ailleurs l'occasion de dénoncer avec légèreté la violence dans les écoles et les dérives de l'intimidation. [SDM]
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