De retour de son voyage en Floride, Lili-Rose Laframboise, quatorze ans, décide d'oublier les garçons et de consacrer son énergie à la réalisation de son rêve: devenir comédienne. Elle s'inscrit par ailleurs à un programme d'échange, qui permet à des Québécois d'aller étudier trois semaines dans un autre pays de la francophonie. La voilà donc qui s'envole pour Saint-Germain-en-Laye, dans la grande région parisienne, où elle est d'abord un peu désarçonnée d'atterrir au sein d'une famille de six enfants, qui habite dans un appartement sur deux étages, dont la configuration lui semble bien étrange. Elle est en revanche d'emblée séduite par la chaleur, la gentillesse et la générosité avec lesquelles l'accueillent ses hôtes, qui lui permettront d'atteindre les cinq objectifs qu'elle s'était fixés avant son départ: se faire une nouvelle amie, apprendre quelque chose sur Paris, goûter des saveurs inédites, découvrir de nouvelles expressions et revenir grandie de son expérience. Ce faisant, la jeune voyageuse découvrira également les grands attraits de la capitale française et aura même la chance de visiter un plateau de tournage de la BBC sur lequel est tournée une adaptation du ##Comte de Monte-Cristo## de Dumas. [SDM]

Deuxième opus d'une série relatant le quotidien sans gravité d'une jeune adolescente lambda plutôt sage, qui aspire à devenir actrice de cinéma. Tranches de vie amoureuses, familiales et amicales se succèdent sans véritable surprise, pimentées ici par les découvertes effectuées au cours d'un voyage, qui célèbre la beauté de la Ville lumière tout en se moquant gentiment des perceptions souvent faussées qu'ont les Français sur le Québec, ainsi que sur leur ignorance de nos expressions (et inversement). Différents palmarès (disques favoris, pouvoirs qui font rêver, souliers préférés, cheveux qu'elle rêve d'avoir, jeux de société auxquels elle aimait jouer quand elle était petite, etc.) viennent pimenter le journal de l'adolescente, dont l'action est campée à la fin des années 1990, que l'auteur présente en préface comme une "époque pas si lointaine et pourtant très différente: on ne s'y prenait pas en selfie et on ne textait pas ses amis à toute heure. Pour entendre sa chanson préférée, il fallait soit acheter l'album complet chez un disquaire, soit en faire la demande à une station de radio." (p. 5). Un lexique démystifie d'ailleurs toutes les références à la culture pop de l'époque effectuées au fil du récit, du fameux walkman jaune aux chansons, films, acteurs ou émissions de télé qui avaient alors la cote. [SDM]