Parfois, on a l'impression qu'il ne se passe rien... / [texte de] Simon Priem ; [illustrations de] Stéphane Poulin.

Priem, Simon, 1979-
Titre
Parfois, on a l'impression qu'il ne se passe rien... / [texte de] Simon Priem ; [illustrations de] Stéphane Poulin.
Description matérielle
25 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 24 x 31 cm.
ISBN
9782377314621
Notes
Par un bel après-midi d'automne, une fillette entre dans un parc et s'assied sur un banc, son chien à ses pieds. Rien à signaler, promeneurs, peintres et employés de la voirie vaquent à leurs occupations respectives dans la plus grande quiétude. Ce n'est qu'une journée comme tant d'autres. Mais, voilà qu'une dispute d'amoureux fait s'envoler les pigeons nourris par une vieille dame et que le toutou de l'héroïne les prend en chasse en provoquant une série de catastrophes... Finalement, cette journée laissera une trace dans la mémoire de ceux qui l'ont vécue. C'est de cela que la vie est tissée: de petits riens, qui la rendent au final plus vivante. [SDM]
 
"Parfois, on a l'impression qu'il ne se passe rien. / Le temps passe sous notre nez sans se presser. / Et parfois, c'est différent. On a toujours l'impression qu'il ne se passe rien. Mais ce rien nous semble très important." C'est ainsi que commence cette évocation émouvante et poétique du passage du temps et de tous ces petits riens apparemment anodins, qui font tout le sel de la vie. Des petits riens qui se révèlent aux yeux attentifs de ceux qui prennent le temps d'observer le monde qui les entoure et d'en savourer les subtilités: "Un souffle de vent plein de fleurs au printemps. Une lumière un peu plus douce que d'habitude. Le bruit d'ailes d'un oiseau entre deux arbres. [...] Un souvenir perdu qu'on retrouve, un silence déjà entendu." (p. [10]). Autant de petits riens que l'on transporte avec soi comme des trésors précieux. Alors que le texte stimule la réflexion avec poésie et sensibilité sur l'écoulement du temps et sa relativité, les huiles sur toile réalistes de Stéphane Poulin prolongent magnifiquement le propos en proposant un second niveau de narration totalement absent du récit. En variant les perspectives, les plans et les angles choisis, l'illustrateur reproduit avec une indicible finesse la luminosité et l'ambiance chaleureuse d'une journée d'automne dans un parc où un incident provoque finalement une belle rencontre. Celle de la fillette et de la vieille dame qu'elle aide à ramasser le chariot que son chien a renversé. Et voilà le rien qui devient tout. Un bijou. [SDM]
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