Ohé, Jimmy! / Anna Walker ; texte traduit de l'anglais (États-Unis) par Rose-Marie Vassallo.

Walker, Anna, 1970-
Titre
Ohé, Jimmy! / Anna Walker ; texte traduit de l'anglais (États-Unis) par Rose-Marie Vassallo.
Description matérielle
38 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 29 cm.
ISBN
9782378880286
Notes
La mention de traduction doit se lire: Texte traduit de l'anglais (Australie) par Rose-Marie Vassallo.
 
Les jours que Jack habite chez son père, ils soupent ensemble et se font des tacos. Parfois, ils demeurent silencieux. L'enfant se questionne à savoir si son père se sent seul les autres jours de la semaine. Justement, un jour, Jack arrive chez son père et ce dernier lui présente Jimmy, l'amazone verte qu'il a trouvée devant sa maison. Jimmy est un perroquet turbulent et bruyant, mais le père de Jack adore cet oiseau, tellement que Jack ne trouve plus sa place, car le perroquet est trop envahissant. Une nuit, alors que l'oiseau ne cesse de voler dans sa chambre, Jack se lève et décide d'ouvrir la fenêtre. Le lendemain, il regrette cet incident et décide de partir à la recherche de Jimmy. Son père retrouve son fils, qu'il était inquiet d'avoir perdu. Puis, ils poursuivront leur relation père et fils sans Jimmy, ce dernier aura sans doute retrouvé une forme de liberté, peut-on espérer, en prenant la poudre d'escampette. [SDM]
 
Le père de Jack est clairement un amoureux des animaux exotiques, on voit bien dans les illustrations, avant l'arrivée de Jimmy, qu'il a un terrarium avec un lézard. Toutefois, le lecteur est placé du point de vue de l'enfant, de sorte qu'on s'intéresse davantage aux besoins du garçon qu'à ceux du perroquet. Rapidement, on réalise que Jack n'est pas heureux dans cette situation. Jimmy a d'innombrables qualités: il est beau, amical, drôle... Par contre, il est extrêmement turbulent et il accapare toute l'attention du père de Jack et cela en permanence. L'histoire finit mal pour Jimmy, mais on assiste à une sorte de retour à ce qui compte: la relation père-fils. La vérité est que le père de Jack est déjà souvent préoccupé par son travail et, malgré des lubies un brin irresponsables, il a un fils qui compte plus que tout à ses yeux. De superbes aquarelles sur fond blanc illustrent ce livre de manière aussi aérée qu'exotique. [SDM]
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