Titre
Demain maybe, vol. 4 : la victoire / Anick Claveau.
Description matérielle
184 pages ; 21 cm.
ISBN
9782924934739
Notes
D'aussi loin qu'elle se souvienne, Odessa a su qu'elle allait rejoindre sa mère avant d'atteindre ses 18 ans. L'adolescente n'a jamais connu son père, qui est reparti en France lorsqu'il a appris qu'il allait avoir un enfant après une aventure d'un soir, et a grandi auprès de sa grand-mère maternelle qui lui a toujours fait sentir qu'elle lui en voulait d'avoir brisé la vie de sa fille. Car la mère acrobate d'Odessa est décédée des suites d'un accident, alors que cette dernière n'avait que 9 ans. La jeune femme n'a jamais pu se départir de ce sentiment d'avoir été abandonnée, malgré ses amitiés et sa relation amoureuse avec Matt. Elle confie donc tout à son cellulaire, dans lequel elle écrit un livre "sans titre, sans chapitres" et où elle formule son intention de mettre fin à ses jours. Puis, sans se débrancher du réseau, elle vend celui-ci à une inconnue, à qui elle expédie l'appareil par la poste. Zarha est ainsi bouleversée en apprenant l'histoire de cette Odessa, qui a vécu avec le mal-être depuis son enfance. Elle ne sait pas par contre qu'en se rendant au pont de la ville où elle a grandi, l'adolescente croise Jeff, un garçon qui a également décidé de se jeter en bas de ce dernier, ce qui viendra bouleverser ses plans. [SDM]
 
Un roman dont les quatre tomes se déroulent en seulement une semaine, avec en guise d'ouverture, une rétrospective de la vie de sa narratrice pour témoigner du sentiment de détresse et d'abandon avec lequel cette dernière a toujours vécu. L'auteure, éducatrice en centre jeunesse, s'inspire ainsi d'adolescents qu'elle a rencontrés pour démontrer comment il est possible de se reconstruire après avoir songé au suicide. Le geste planifié par Odessa peut par contre avoir été accompli ou non, car dès qu'elle regagne sa ville d'enfance, le point de vue change et le lecteur doit alors suivre Zarha, cette inconnue qui a reçu un cadeau empoisonné par la poste et qui ne peut s'empêcher de mener ses recherches pour savoir si l'ancienne propriétaire du cellulaire est saine et sauve. Si l'écriture se veut automatique et réussit plutôt bien à jongler entre poésie et dialogues teintés de vulgarité, les conversations manquent néanmoins de naturel. [SDM]
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