Titre
Les évadés / Stephen King ; traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Alien.
Collection
Description matérielle
183 pages ; 22 cm.
ISBN
9782226460899
Notes
"Le livre qui a inspiré le film culte"--Étiquette.
 
1947. Andy Dufresne est injustement condamné à deux peines de prison à perpétuité pour le meurtre de son épouse et de l'amant de celle-ci. Dans l'enceinte du pénitencier fédéral particulièrement rude qu'est Shawshank, dans le Maine, le jeune banquier réservé subit dès son arrivée les persécutions de ses codétenus, notamment pendant ses quarts de travail à la buanderie, où le trio des "tantes" le force à se livrer à des actes sexuels. Ses connaissances en comptabilité lui permettent toutefois au bout d'un certain temps de gagner la protection des gardiens de l'établissement, dont il remplit les déclarations d'impôt, mais également du directeur, qu'il aide à blanchir des revenus illégaux provenant de pots-de-vin en lien avec l'exploitation de détenus dans différents travaux collectifs effectués hors de la prison. La vie du jeune prisonnier est par ailleurs adoucie par l'amitié qu'il noue avec Red, un Afro-Américain se livrant à la contrebande, qui réussit à lui procurer un petit taille-pierre et une immense affiche de Rita Hayworth pour orner ses murs. De fil en aiguille, Andy est transféré de la laverie à la bibliothèque, qu'il développe avec des subventions acquises à force de persévérance. Une vingtaine d'années plus tard, lorsqu'un autre détenu lui rapporte qu'il a côtoyé le véritable assassin de son épouse, le protagoniste demande au directeur de le libérer, mais ce dernier refuse, craignant que ses fraudes ne soient révélées au grand jour. Or, Andy est un homme patient et a plus d'un tour dans son sac... [SDM]
 
Un bref roman ayant inspiré ##Shawshank Redemption## (##À l'ombre de Shawshank## au Québec), un film américain devenu culte depuis sa sortie en 1994. Narré rétrospectivement par Red, le récit propose un plongeon sans concession dans l'univers carcéral des années 1940-1960, dont la violence, la rudesse et la cruauté trouvent leur écho dans le langage brut et cru du narrateur, qui n'épargne notamment pas au lecteur une scène de viol collectif dérangeante. Impossible par ailleurs de rester indifférent à la corruption, à l'égoïsme et à la méchanceté du personnel pénitentiaire, qui est sans contredit aussi criminel que les détenus dont il a la garde. Détenus qu'il envoie au "trou" pour les "casser" et mieux asseoir leur pouvoir ignoble. Un roman coup de poing, qui se clôt sur une fin ouverte remplie d'espoir. [SDM]
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