Titre
Le miroir des épouvantes / Jocelyn Boisvert ; illustrations de Fabio Lai.
Collection
Description matérielle
174 pages : illustrations ; 21 cm.
ISBN
9782898104541
Notes
Isa, quatorze ans, passe l'été dans une superbe maison ancestrale sise à Deux-Ruisseaux, un hameau perdu au fond des bois. Après avoir connu un grand passage à vide à la suite de son divorce, son père, Alain Poliquin, scénariste émérite spécialisé dans les films d'épouvante, espère retrouver l'inspiration dans ces lieux où le roi de l'horreur a lui-même écrit ses plus grands chefs-d'oeuvre avant de disparaître subitement du monde littéraire. Les deux vacanciers sont à peine arrivés que l'adolescente remarque qu'il n'y a pas un seul miroir dans la maison à l'exception de celui qu'elle découvre, recouvert d'un drap, dans le placard de sa chambre. Lorsqu'elle l'accroche au mur, il lui semble apercevoir un lézard sur le mur derrière elle, mais, lorsqu'elle se retourne, elle n'en trouve pas la moindre trace. Alors que la glace lui renvoie des images de plus en plus effrayantes, Isa comprend qu'elle reflète les peurs profondes de la personne qui a le malheur de poser les yeux dessus. Cet objet maléfique aurait-il un lien avec la mystérieuse disparition du jeune enfant des anciens propriétaires qu'Axel, son nouvel ami, lui a racontée? C'est au péril de sa vie qu'elle aura la réponse à ses questions... [SDM]
 
Un roman d'épouvante brodé autour d'un miroir ensorcelé ainsi que d'une maison dite hantée, sise dans un cadre bucolique, qui fut le théâtre de multiples tragédies, parmi lesquelles une disparition d'enfant. Tarentules qui arrachent un oeil d'Isa, assauts perpétrés par des poupées sanguinaires ou attaque d'un ours qui réduit le crâne de son ami en bouillie sanglante: les images violentes renvoyées par le miroir et leurs descriptions très graphiques pourraient troubler les jeunes lecteurs auxquels s'adresse cette histoire d'horreur où Alain voit quant à lui sa fille se trancher la gorge après l'avoir traité de mauvais père. Le récit de lecture très facile se concentre d'ailleurs fortement sur l'action et les rebondissements rapides, et ce, au détriment de la psychologie des héros, ces derniers n'étant, tout comme les décors, que très sommairement esquissés. Le dénouement ramène cependant la paix dans la vie des deux vacanciers, bien que l'épilogue laisse entendre que le miroir est sur le point de pourrir la vie de nouveaux résidents quelques années plus tard. Le texte fait une grande place aux dialogues et est rédigé dans une mise en pages aérée sur des fonds couleur crème. Une pagination auréolée de toiles d'araignées et des entêtes de pages truffées de petites bêtes à huit pattes suspendues à leur fil contribuent à renforcer l'ambiance inquiétante évoquée. L'ouvrage s'ouvre et se ferme sur des planches de bandes dessinées dans lesquelles l'auteur présente directement au lecteur le bouquin qu'il tient entre ses mains, puis le titre de la collection à venir. [SDM]
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