Maman est une fée / [texte] Nikola Huppertz ; [illustrations] Tobias Krejtschi ; traduction de Karine Mailhot-Sarrasin.Maman est une fée / [texte] Nikola Huppertz ; [illustrations] Tobias Krejtschi ; traduction de Karine Mailhot-Sarrasin.
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Titre
Maman est une fée / [texte] Nikola Huppertz ; [illustrations] Tobias Krejtschi ; traduction de Karine Mailhot-Sarrasin.
Auteur
Collection
Description matérielle
1 volume (non paginé) : illustrations en couleur ; 24 x 26 cm.
ISBN
9782898150555
Sujets
Collaboration
Notes
Fibie ne croit pas aux paroles des gens autour d'elle, selon lesquelles sa mère serait folle. Bien sûr, cette dernière fait certaines choses bizarres, dont passer la moitié de la nuit dans le fauteuil à fixer la noirceur ou lui ouvrir la porte en chemise de nuit lorsqu'elle revient de l'école. Si la fillette apprécie les moments où elle lui montre ses peintures et ses poèmes préférés, elle en vient à reprendre les remarques de ses camarades en voyant sa mère agir de la sorte au moment d'accueillir ses élèves pour leurs leçons de flûte traversière. C'est alors que son père la prend à part et lui confie un secret: sa maman est une fée. Fibie peine à y croire: comment une fée peut être aussi pâle et refuser de jouer de la musique? Pourtant, il y a certains moments où la jeune fille pense réellement que sa mère est capable de murmurer à la Terre, mais tout s'interrompt quand celle-ci doit partir pour le royaume des fées... [SDM]
Un album pour traiter de dépression chez un parent, alors que la narratrice doit composer au quotidien avec une mère qui ne se sent plus apte à effectuer les choses comme avant, qu'il s'agit de travailler en tant que professeure de musique, de s'habiller ou même de se lever. Si on répète à maintes reprises que la maman de Fibie est "folle" par la bouche des autres enfants, qui ne parviennent pas à s'expliquer la situation, on ne précise pas si son comportement découle d'un mal psychologique plus profond. Bien que le récit se termine sur une triste note, alors que la mère doit partir pour être adéquatement soignée, celui-ci se nourrit d'espoir au moment où l'héroïne et son père disent qu'ils confiance de la revoir. Les origines allemandes de l'histoire transparaissent quant à elles dans les pastels de synthèse sous la forme de tableaux de Caspar David Friedrich, et dans le texte grâce à des références aux poèmes de Mörike et de von Eicherdorff, traduits en fin de livre. [SDM]
Exemplaires
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Commentaires
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Catalogue:
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