Où est ma fille? / Christy Jordan-Fenton et Margaret Pokiak-Fenton ; illustrations de Gabrielle Grimard ; texte français d'Isabelle Allard.

Jordan-Fenton, Christy
Titre
Où est ma fille? / Christy Jordan-Fenton et Margaret Pokiak-Fenton ; illustrations de Gabrielle Grimard ; texte français d'Isabelle Allard.
Description matérielle
35 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 23 cm.
ISBN
9781443196567
Notes
Après deux ans passés dans un pensionnat étranger, Margaret rentre chez elle, en Arctique, impatiente de retrouver sa famille. Or, l'accueil glacial que lui réserve sa mère la pétrifie: "Pas ma fille!", éructe cette dernière avec colère en observant l'enfant qu'elle a mis au monde, certes, mais qui a terriblement changé en fréquentant l'école des Blancs. Désormais âgée de dix ans, Margaret sait lire et compter, elle parle anglais et français, elle a de bonnes manières à table et sait quand dire ses prières. Or, elle a tout oublié de sa langue maternelle et de la culture inuit. Alors que même les chiens ne la reconnaissent plus et montrent les crocs dès qu'elle tend la main vers eux, la fillette a l'impression de ne plus faire partie de sa propre famille. Le soutien et la compréhension de son père lui permettront heureusement peu à peu de se réapproprier le mode de vie de son peuple et de retrouver sa place auprès des siens... [SDM]
 
Un album poignant, adapté du roman à succès ##Les bas du pensionnat##, qui lève le voile sur un pan excessivement sombre de l'histoire canadienne en donnant à suivre les traces d'une fillette attachante, déracinée et acculturée par les Blancs, qui se retrouve tiraillée entre deux cultures lors de son retour parmi les siens. Rejetée par sa mère et par de multiples autres habitants de la communauté, elle renoue peu à peu avec les traditions de son peuple, réapprivoisant la nourriture qui la dégoûte et trouvant notamment du réconfort auprès des chiens de traîneau que lui apprend à conduire son père. Ceci sans pour autant oublier complètement les apprentissages effectués pendant deux longues années. La narration à la première personne permet une connexion directe au ressenti de l'héroïne, dont on perçoit le chagrin, le désarroi et la douleur autant que l'incroyable force de caractère au cours de cette nouvelle épreuve à laquelle elle est confrontée. Le texte est très bien porté par les peintures pleines de sensibilité de Gabrielle Grimard, dont le trait gracile, les couleurs douces et les compositions soignées traduisent les sentiments de l'adorable héroïne au doux visage tout en offrant de superbes vues de son petit coin de pays illuminé par les aurores boréales. [SDM]
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