Si cet album démontre d'abord les bienfaits d'avoir de la compagnie, alors que l'histoire insiste sur le chiffre "un", qui caractérise tout ce qui entoure Doug, il se termine avec un retour au calme, soulignant qu'il est tout à fait normal d'apprécier la solitude au bout d'une excitante journée. Le texte en grande partie rimé incite ainsi à compter les dromadaires de 1 à 5 jusqu'à ce que ceux-ci deviennent trop nombreux, mais il se trouve également miné par quelques traductions approximatives, dont la dernière phrase, qui donne son titre à l'ouvrage: "Oui, c'était extra les amis, les jeux, la fiesta... mais parfois, c'est tellement agréable de se retrouver enfin seul, pour être... merveilleusement MOI!" Les dessins à l'encre se colorent quant à eux de teintes vitaminées pour attribuer des allures délurées et variées à l'ensemble des chameaux et des dromadaires. [SDM]