Certaines personnes disent qu'elles n'ont jamais peur, mais en réalité, même les guerriers ont la frousse, car c'est ce qui les aide à réagir vite en cas de danger. Ainsi, un garçonnet regarde souvent des araignées en photo afin que ces dernières l'effraient moins lorsqu'il les voit en vrai, invite des monstres à prendre le goûter avec lui pour qu'il ne les craigne plus pendant la nuit et prévient ses camarades de classe qu'il pleure de temps en temps, comme ça, il n'anticipe plus leur réaction s'il lui arrive d'éclater en sanglots à l'école. Peu importe la situation, il développe toutes sortes de trucs et de pensées positives afin de faire de la peur une émotion très utile. [SDM]

Trois paragraphes de fin expliquent dans des termes adaptés aux jeunes lecteurs comment la peur est en réalité "un garde du corps susceptible", qui a ses bons côtés face à des situations dangereuses, mais qui peut devenir envahissante "quand on ne lui laisse pas la place qu'elle estime mériter". Tant à la maison qu'à l'école, on propose une série de contextes dans lesquels la crainte se manifeste de différentes façons, ce qui permet au garçon à la longue chevelure d'apprendre à l'apprivoiser et de s'apercevoir qu'il n'est pas seul à éprouver pareil sentiment. D'espiègles dessins au crayon de bois voient leurs contours arrondis par des traits rouges bien soulignés. [SDM]