La souris qui portait une maison sur son dos / Jonathan Stutzman ; illustrations d'Isabelle Arsenault ; texte français d'Isabelle Dugal.

Stutzman, Jonathan
Titre
La souris qui portait une maison sur son dos / Jonathan Stutzman ; illustrations d'Isabelle Arsenault ; texte français d'Isabelle Dugal.
Description matérielle
37 pages non numérotées (certaines pliées) : illustrations (principalement en couleur) ; 28 cm.
ISBN
9781443195423
Notes
Vincent est une petite souris nomade qui transporte sa maison sur son dos et s'établit temporairement au gré de ses envies. C'est donc au sommet d'une colline que la souris dépose son fardeau, retire ses bottes et son chapeau. Très vite, des passants manifestent tour à tour des besoins particuliers: le ouaouaron est épuisé de sauter, le chat est affamé, la famille de hérissons est toute trempée... si bien que Vincent ne peut que leur offrir l'hospitalité. La petite maison, désormais grande et animée, permet aux nouveaux amis de festoyer, jusqu'à l'arrivée inattendue d'un dernier invité... [SDM]
 
Un magnifique récit qui porte à réfléchir sur notre ouverture aux autres et comment il est possible de faire une différence dans la vie d'autrui. La générosité inépuisable de la petite souris, qui accueille sans discrimination des animaux susceptibles de le dévorer, est habilement représentée en images, alors que d'une toute petite maison, elle se retrouve avec un quartier complet, se déployant par des volets sur des doubles pages. Si la maison s'agrandit au fur et à mesure que des convives s'ajoutent, ces derniers ont appris que les apparences sont parfois trompeuses et constatent à quel point la demeure de Vincent est confortable et accueillante. Bien que l'arrivée de l'ours à la fin sème l'effroi dans la maisonnée, la souris demeure fidèle à ses valeurs et poursuit son élan de bonté en l'invitant à entrer. Si le texte et le propos sont empreints d'une douce poésie, les illustrations ne sont pas en reste. Les collages d'aquarelles et de crayon, qui se complexifient au fil des pages, laissent entrevoir une faune aussi hétéroclite que sympathique. Par un jeu de découpes, dont la forme reprend celle d'une maison, le lecteur peut apercevoir une petite partie de la scène subséquente. Un album dont le fond est aussi attendrissant qu'il est fascinant dans sa forme! [SDM]
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