La reine des marécages / [texte de] Stéphane Tamaillon ; [illustrations de] Pierre Uong.

Tamaillon, Stéphane, 1970-
Titre
La reine des marécages / [texte de] Stéphane Tamaillon ; [illustrations de] Pierre Uong.
Description matérielle
45 pages : principalement des illustrations en couleur ; 30 cm.
ISBN
9782352415022
Collaboration
Notes
Liloo est la jeune fille du chef du clan des Caverneux. En pleine époque préhistorique, la fillette parvient à faire reconnaître à son père son instinct de chasseuse. Quant à son frère, il souhaite plutôt devenir artiste et n'a rien d'un grand chasseur. Dans ce cinquième volume: après avoir réussi à réconcilier les clans des Duracuirs et des Pacomaudes, Liloo et ses camarades sont en route pour rentrer chez eux. Mais, alors qu'ils traversent un inquiétant marécage, Silex est capturé par les Guerlzpowas, une tribu entièrement constituée de filles abandonnées par leurs pères, qui se désolaient de ne pas avoir eu de garçons pour leur succéder comme chasseurs. Le jeune garçon est enfermé dans une cage en attendant d'être offert comme époux à la reine du clan. Heureusement, Liloo a plus d'un tour dans son sac et, aidée par Brom et Grom, elle réconciliera la reine avec son passé et lui permettra d'envisager un avenir serein où tous sont libres et égaux... [SDM]
 
Une bande dessinée campée à l'âge de pierre ayant pour héroïne une jeune fille à la chevelure de feu, féministe avant l'heure, qui revendique le droit de mener sa vie comme elle l'entend. En butte contre un discours paternaliste et refusant ardemment de se laisser enfermer dans les rôles traditionnellement réservés aux femmes de sa tribu, elle s'émancipe et force dans la foulée les hommes de son entourage à élargir leur esprit et leurs horizons. Les aventures qu'elle vit en compagnie de ses copains et de Canine, sa lionne douée de la parole, sont bien rythmées, à la fois remplies d'action et suffisamment candides pour convenir aux jeunes lecteurs. L'ambiance inquiétante auréolant les marécages putrides que visitent ici les jeunes voyageurs est bien rendue par le graphisme esquissé d'un trait simple, naïf et stylisé qui campe les héros inspirés des mangas dans des décors suffisamment élaborés pour favoriser l'immersion dans l'histoire. Le tout bien servi par une palette de tonalités rabattues dominée par des bruns, verts et violets, ainsi qu'un découpage d'une grande lisibilité et des compositions classiques, mais diversifiées, qui traduisent efficacement les scènes d'action. [SDM]
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