Anna Caritas, vol. 6 : l'éveilleur, partie 2 / Patrick Isabelle ; illustrations intérieures, Queen Shirley de Susini.

Isabelle, Patrick, 1980-
Titre
Anna Caritas, vol. 6 : l'éveilleur, partie 2 / Patrick Isabelle ; illustrations intérieures, Queen Shirley de Susini.
Description matérielle
283 pages : illustrations, carte ; 22 cm.
ISBN
9782898106934
Notes
La facilité avec laquelle il a basculé du côté obscur est totalement incompréhensible pour William, qui n'arrive pas à reprendre le cours normal de sa vie en sortant de l'hôpital. Comment le pourrait-il alors que ses nombreuses cicatrices et son visage, déformé par les crucifix qui ont fait fondre sa peau, lui rappellent constamment qu'il a blessé, terrorisé et tué des gens qu'il aimait? En dépit de ce que tout le monde veut croire, l'adolescent est par ailleurs convaincu que rien n'est fini et que le Mal reviendra à Saint-Hector. Quant à Marianne Roberts, il refuse de lui faire confiance. Malheureusement pour lui, ses terribles convictions se matérialisent alors que tous ses citoyens sont accaparés par leurs préparatifs du temps des Fêtes. En effet, le démon qui le contrôlait et qui a été chassé de l'autre côté du miroir a trouvé le moyen de revenir le terroriser. En espérant le forcer à se rallier à lui, la diabolique créature s'attaque à tous les êtres qui lui sont chers. Ji-Soo, qui est toujours clouée dans son lit d'hôpital, est la première à être possédée, puis à perdre cruellement la vie sous ses yeux. Pour mettre un terme au carnage et à l'apocalypse en cours, William devra apprendre à canaliser son énergie et ses émotions, et éliminer une fois pour toutes les Damnés, qui s'apprêtent à faire revivre Astragoth. Ce qui ne se fera pas sans de lourds sacrifices... [SDM]
 
Un roman occulte d'une grande intensité, qui plonge les lecteurs dans un univers résolument sombre et ténébreux, alors que le Mal s'abat une fois encore sur Saint-Hector et sur l'adolescent fragile. Des scènes de possession et de meurtres d'une grande violence, faisant l'objet de descriptions très graphiques, sont au nombre des passages susceptibles de ne pas convenir à certains lecteurs sensibles. Bien que l'ensemble manque un peu de profondeur, l'auteur boucle sa saga de manière plutôt satisfaisante en plantant l'action des mois de décembre à mars. L'écriture cinématographique d'une grande fluidité favorise encore une fois une immersion totale dans l'univers mis en scène. Les dialogues sonnent quant à eux juste et reflètent la langue orale de certains jeunes d'aujourd'hui avec ce qu'ils comportent de sacres et d'expressions anglaises parfois grossières (ex. "Big fucking deal"). Pour lecteurs avertis et avides de sensations fortes. [SDM]
Variante du titre
Éveilleur. Deuxième partie
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