Quand j'avais huit ans / Christy Jordan-Fenton et Margaret Pokiak-Fenton ; illustrations de Gabrielle Grimard ; texte français d'Isabelle Allard.Quand j'avais huit ans / Christy Jordan-Fenton et Margaret Pokiak-Fenton ; illustrations de Gabrielle Grimard ; texte français d'Isabelle Allard.
|
|
Titre
Quand j'avais huit ans / Christy Jordan-Fenton et Margaret Pokiak-Fenton ; illustrations de Gabrielle Grimard ; texte français d'Isabelle Allard.
Auteur
Description matérielle
31 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 23 cm.
ISBN
9781443174107 (broché)
Sujets
Collaboration
Notes
Traduction de: When I was eight.
Curieuse, entêtée et bien décidée à apprendre à lire comme sa soeur aînée, Olemaun Pokiak supplie ses parents de l'envoyer à l'école des Blancs, et ce, en dépit des réticences de son père. Après plusieurs refus, ce dernier fléchit et la dépose à contrecoeur au pensionnat, où les religieuses lui coupent les cheveux, la rebaptisent Margaret et remplacent sa parka par une robe chasuble en tissu mince et des sous-vêtements rugueux. La fillette y est également affectée à de dures corvées, soi-disant destinées à nettoyer son âme, par une soeur cruelle et autoritaire. Cette dernière prend un malin plaisir à l'humilier, que ce soit en l'enfermant dans la cave plongée dans le noir ou en la forçant à porter des bas rouges qui lui valent les railleries de ses camarades. S'accrochant à son désir de lire, la fillette refuse toutefois de baisser les bras et voit en chaque tâche l'occasion d'apprendre de nouveaux mots, alors qu'elle tente de déchiffrer les étiquettes des produits ménagers et les textes rédigés sur les tableaux qu'on lui demande de nettoyer. Un geste de douce révolte lui permet un jour de gagner le respect de la religieuse, qui lui accorde enfin le droit de s'asseoir en classe. [SDM]
Un album poignant, adapté du roman à succès ##Les bas du pensionnat##, qui lève le voile sur un pan excessivement sombre de l'histoire canadienne en donnant à suivre les traces d'une fillette attachante, dont on salue le courage, la détermination et l'intelligence alors qu'elle affronte avec énormément de résilience les sévices qui avaient cours dans les pensionnats autochtones. Ceci portée par son désir inassouvissable d'apprendre à lire, consciente du pouvoir que confère le savoir. La narration à la première personne permet une connexion directe au ressenti de l'héroïne, dont on perçoit la peur et la méfiance autant que l'incroyable force de caractère au gré des épreuves inhumaines et abus subis. Le texte est très bien porté par les peintures pleines de sensibilité de Gabrielle Grimard, qui joue adroitement avec les cadrages et une palette plutôt sombre afin de traduire le sentiment d'oppression de l'adorable héroïne au doux visage, qui est confrontée à une religieuse austère au nez crochu. [SDM]
Variante du titre
Quand j'avais 8 ans
Exemplaires
▲
▼
Commentaires
▲
▼
Catalogue:
recherche rapide
recherche rapide