Contrairement au reste de son entourage, le pois chic n'est pas très joyeux à l'approche du temps des Fêtes, surtout que toutes les légumineuses de la ville en profitent toujours pour organiser un échange de cadeaux. Comble de malchance, cette année, il a pigé le nom de Jennifève P., une "hari-cool" qui a beaucoup de classe et qui s'attendra certainement à recevoir un cadeau extravagant. Ce qui l'inquiète par-dessus tout, c'est qu'il n'a pas d'argent pour une telle dépense, mais il a l'idée de lui faire un beau dessin en trouvant du matériel artistique chez lui. Or, une fois arrivé à la fête, il se demande si son oeuvre fera réellement plaisir à Jennifève, surtout aux côtés de la montagne de présents qu'il découvre près de l'entrée... [SDM]

"Quelle sensation! J'ai créé quelque chose d'unique et d'original. Je l'ai offert à quelqu'un, et ça lui a fait plaisir. Tout ça en une seule journée." Grâce à cette réalisation, partagée par le pois chiche narrateur au lecteur, ce dernier souligne qu'un cadeau peut autant être quelque chose que l'on achète qu'un objet que l'on trouve ou une oeuvre que l'on crée. Ainsi, s'il était très incertain de son choix, surtout en le comparant à ceux des autres, il prend conscience que tout ce qui importe est la réaction de Jennifève, étonnée de voir qu'il a pris le temps de faire ce dessin pour elle. De même, il éprouve une joie similaire quand Eugène lui donne un foulard qu'il a tricoté. Le texte amusant s'accompagne de peintures de synthèse naïves toutes aussi rigolotes pour représenter ces légumineuses anthropomorphisées. [SDM]